Toujours mobilisés pour le Tram à Parempuyre !

Malgré les hésitations « idéologiques » de Bordeaux Métropole, le réseau Tram continue d’avancer dans notre agglomération. Ainsi, le 29 avril dernier, l’extension de la ligne A vers l’aéroport de Mérignac a été inaugurée en grande pompe. Quelques jours auparavant, les nouveautés du réseau TBM avaient été dévoilées avec les promesses d’une navette entre les gares de Parempuyre et de Blanquefort, des bus de nuit sur réservation, des études pour un bus en site propre sur le Chemin de Labarde …

Active depuis 2015, l’Association Tram C à Parempuyre milite évidemment pour l’arrivée du Tram jusqu’à la frontière nord de la Métropole. Les compensations annoncées pour la prochaine rentrée ne nous convainquent donc pas. Les sud-médocains, les parempuyriens en particulier, méritent au moins un moyen de transport à haut niveau de service au même titre que les habitants de Mérignac, de Pessac ou de Blanquefort …

Le seul argument qui nous est opposé est financier : 30 millions d’euros pour 3 km et 3 arrêts supplémentaires, c’est trop pour Bordeaux Métropole ! A-t-on eu les mêmes scrupules gestionnaires pour l’extension vers l’aéroport ou la gabegie du BHNS vers Saint-Aubin qui ne cesse de dépasser les bornes budgétaires ? Les alternatives proposées pour Parempuyre ne sont crédibles ni pour la qualité de service (rupture de charge, rapidité, accessibilité) ni pour l’environnement (site propre envisagé sur le Chemin de Labarde, usure des routes, carburants).

Plus que jamais, nous pensons que l’extension de la ligne C jusqu’à Parempuyre est urgente et représente la meilleure solution écologique, économique et sociale au problème du service public des transports dans les Portes du Médoc.
Pour en discuter, nous vous proposons une conférence de presse :

Le mardi 30 mai
A 11h30
En Gare de Parempuyre

Pour le bureau de l’Association Tram C à Parempuyre, Stéphane SAUBUSSE06 70 71 15 38

1ER MAI APPEL DE L’UNION POPULAIRE MEDOC

Emmanuel Macron vient d’être réélu grâce à un scénario méthodiquement préparé
pour tenter de nous enfermer dans une alternative sans issue, ne visant qu’à
maintenir le régime en place. Pour mal qu’il l’ait été, grâce ou à cause des institutions
de la 5ème République, il est élu.

Mais nous ne sommes pas dupes, c’est loin d’être une élection d’adhésion à son
programme : les près de 8 millions de voix en faveur du programme l’Avenir En
Commun porté par Jean-Luc Mélenchon au 1er tour et les 17 millions qui se sont
abstenus ou ont voté blanc ou nul (soit plus d‘un tiers du corps électoral) au 2ème tour
le prouvent. Et on ne nous fera pas croire que la majorité des électeurs de Marine Le
Pen sont tous d’« extrème droite » voire même des « fascistes » comme cela est
répété à satiété sur les plateaux télé !

Le programme de Macron est connu : c’est un programme pour la guerre et de
guerre. Pour la guerre avec une augmentation des dépenses militaires sans précédent
depuis 1945 ; de guerre contre les travailleurs avec la poursuite et l’amplification de la
destruction de toutes les conquêtes sociales et démocratiques : droit du travail,
conventions collectives, retraites, sécurité sociale, services publics… accompagnée
de son cortège de mesures liberticides sans équivalent dans l’histoire des institutions
de la Ve République. Un programme au service du capital financier.

Mais c’est sans compter ces millions qui refusent ce monde présenté comme une
réalité indépassable ; ces millions qui résistent et se battent pour qu’un autre monde
advienne ; ces millions qui ont voté pour le smic à 1 400 € nets par mois, pour la
retraite à 60 ans, pour l’abrogation des lois El Khomri et Macron sur le droit du travail,
pour un plan de sauvetage des hôpitaux et de l’Education Nationale, pour le contrôle
des prix et le blocage de ceux des produits de première nécessité, pour le
rétablissement de l’ISF, pour une plus grande progressivité de l’impôt, pour la paix…
Bref, pour un autre monde !

Aussi, l’Union Populaire Médoc appelle à manifester massivement lors de la journée
internationale des droits des travailleurs du 1er mai et dire avec force qu’un autre
monde est possible.

Manifestation du 1er mai à Bordeaux : 10h30 place de la République, pour les droits
sociaux, pour les libertés, contre la guerre.

Soutien à Vincent et Gilles salariés de MAGNA (ex GETRAG Ford) sanctionnés pour leurs activités syndicales

Alors que la crise économique est au plus fort, contrairement à ce qu essaient de nous faire croire le gouvernement français et les maîtres du capitalisme mondial, l intolérance et la violence institutionnelle ne sont pas la solution.
En tant qu écologiste, je prône la prévention, y compris dans le domaine social. En ces temps où la précarité, le chômage, la pauvreté et l exclusion progressent a grands pas, nous devons défendre ceux qui se battent pour le maintien des emplois, pour l amélioration de leurs conditions de travail et leurs salaires.
Face aux capitalistes sans scrupule, l action syndicale est salutaire.

Sauvons Silima … et luttons contre la maltraitance préfectorale en Gironde !

 

Depuis le début de l’année 2021, la polémique entre les préfectures et les boulangers concernant la situation administrative de leurs apprentis étrangers extracommunautaires s’est propagée dans plusieurs départements français. La Gironde est bien entendu concernée et le cas de Silima DIAGOURAGA mobilise un nombre croissant d’associations, d’élus et d’entreprises bien au-delà du Supermarché Leclerc de Blaye où il travaille en CDI.

Formé au métier de boulanger au CFA de Bordeaux et reconnu par ses collègues de travail pour ses qualités humaines et professionnelles, Silima s’est vu signifier une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) par la Préfecture de la Gironde. En l’occurrence, celle-ci fait peu de cas du manque de main-d’œuvre dans le secteur économique important qu’est la boulangerie, elle ne tient pas compte de la mobilisation citoyenne (pétition signée par plus de 30 000 personnes) qui prouve l’intégration de ce jeune homme dans la société girondine et méconnaît plusieurs dispositions de la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

Malheureusement, le cas de Silima n’est pas isolé. La transparence n’ayant jamais été une vertu préfectorale, nous ne disposons pas de statistiques fiables. Mais nous pouvons affirmer que, chaque année, des dizaines de jeunes formés, parrainés ou embauchés en Gironde reçoivent des OQTF aussi inhumaines qu’illégales, comme le prouve le succès de l’immense majorité des recours administratifs contre ces décisions préfectorales.

Nous demandons que Silima soit régularisé pour sa propre protection, mais aussi pour son employeur et pour tous les citoyens du Blayais qui se sont mobilisés. Plus généralement, nous demandons que cesse la maltraitance préfectorale en Gironde par :

– l’arrêt de la dématérialisation des procédures au service des étrangers.

– l’interdiction des OQTF pour les salariés en CDI et les anciens MNA (mineurs non accompagnés).

Nous nous joignons donc à la mobilisation pour « Sauver Silima » et souhaitons élargir le combat à tous les étrangers victimes de malveillance institutionnelle.

Contact : Stéphane SAUBUSSE, Président du groupe Génération.s-EELV au Département de la Gironde, 06 70 71 15 38, stephanesaubusse@gmail.com

République écologique et société multiculturelle !

 

 

Le 20 mars, de 10h à 13h, des adhérents de Génération.s, militant pour une République écologique, organisent sur Zoom un séminaire ayant pour thème : les migrations et la société multiculturelle.

Depuis maintenant des décennies, l’extrême droite et les néolibéraux instrumentalisent la question des migrations et de la diversité culturelle à des fins politiques ou d’intérêt ouvertement capitalistes. Ils promeuvent la haine de l’autre et l’exploitation des plus faibles là où il ne devrait être question que de partage, de solidarité, d’humanité, de tolérance et d’ouverture.

La gauche et les écologistes doivent se saisir de cette problématique qui est utilisée pour créer de nouveaux clivages politiques. Lors de ce séminaire, des militants engagés issus des quatre coins de la France débattront avec Esther BENBASSA (Sénatrice EELV de Paris), Rachid BENZINE (islamologue et politologue) et Violaine HUSSON (responsable nationale de la CIMADE). Notre objectif commun est de proposer des réformes de notre système politique, administratif et économique pour améliorer l’accueil des étrangers et, plus généralement, le vivre ensemble.

Les girondins seront bien représentés lors de ce débat en distanciel puisque de jeunes majeurs  bordelais d’origine étrangère témoigneront en introduction et que cette matinée multiculturelle se terminera par un mini concert d’Eliasse, artiste produit en Médoc par la maison de production Soulbeats Music.

Tous les citoyens intéressés pourront nous rejoindre sur zoom :

https://us02web.zoom.us/j/84609644546

Contact : Stéphane SAUBUSSE, Président du groupe Génération.s-EELV au Département de la Gironde, 06 70 71 15 38

 

Prolongation de l’exploitation des centrales nucléaires : Risque nucléaire prolongé de 10 ans en Gironde !

 

 

Le 25 février dernier, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a rendu son rapport sur « la consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans » qui s’est terminée le 22 janvier. Finalement, cet organisme indépendant préconise la poursuite du fonctionnement des plus vieux réacteurs de France en demandant à EDF de réaliser les travaux pour améliorer leur sûreté.

Comme leurs 28 homologues répartis sur l’ensemble du territoire national, les 4 réacteurs de la Centrale du Blayais pourraient donc continuer de fonctionner encore une décennie. Le groupe des élus Génération.s-EELV du Département de la Gironde souhaite rappeler l’impact négatif de cette installation nucléaire datant de 1981 sur l’environnement girondin : imperméabilisation des sols en zone humide, réchauffement des eaux de l’Estuaire, prélèvement permanent sur les eaux de l’Isle par la conduite d’eau du Blayais, etc …

En décembre 1999, la Centrale du Blayais a démontré qu’elle était exposée au risque inondation qui ne peut qu’augmenter avec le réchauffement climatique et les événements extrêmes qui l’accompagnent. L’ASN conditionne cette prolongation de fonctionnement à des travaux qui se multiplieront inévitablement avec le vieillissement de la centrale.

Pour éviter la prolongation de ce risque énergétique, environnemental et financier, les écologistes militent pour la fermeture de la Centrale du Blayais, pour l’essor des énergies renouvelables et de la filière de démantèlement.

Le groupe des élu.e.s Génération.S – EELV du Conseil départemental de Gironde

Contact : Stéphane Saubusse (élu à la CLIN du Blayais) / Laure Curvale

Critique de la certification HVE : dénigrement ou bâillonnement ?

 

 

L’association « Alerte aux toxiques » et sa porte-parole Valérie Murat viennent d’être condamnés en 1ère instance, ce 25 février, par le tribunal de Libourne, pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière » des vins de Bordeaux.

Prenons conscience de la portée de la décision qui vient d’être rendue par le tribunal de Libourne : en condamnant une simple association à verser 100.000€ de dommages et intérêts au CIVB, le risque est de tuer toute voix discordante qui ne soutiendrait pas la certification « HVE ». Plus largement, nous craignons une légitimation du recours à l’arme juridique sous forme de « procès-bâillon ».

Où en serait-on aujourd’hui sans le travail acharné de ces lanceurs d’alerte ? Sans les scandales pointés du doigt et la forte demande de changement émanant de la société, jamais le CIVB ne remettrait en cause les pratiques dangereuses pour les salarié.e.s qui appliquent les traitements, qui polluent l’air, l’eau et les sols, qui menacent la biodiversité, ainsi que les riverains, promeneurs ou écoliers qui inhalent ces traitements.

Alors qu’il existe des labels de qualité tels que « AB » pour le bio, les viticulteurs préfèrent se tourner vers la certification « Haute Valeur Environnementale » portée par les chambres d’agriculture, qui n’apporte aucune garantie quant au produit puisque l’évaluation concerne les exploitations.

Face aux tentatives d’intimidation et de censure du CIVB, nous, élu.e.s écologistes appelons la filière viticole bordelaise à recréer un lien de confiance avec les consommateurs en s’engageant vers  l’objectif zéro pesticide de synthèse !

La Centrale du Blayais n’a pas d’avenir !

Le 27 décembre 1999, la tempête Martin ravageait le sud de la France et la Centrale du Blayais, inondée, frôlait un incident tel que celui qui se produisit 11 ans plus tard à Fukushima. Indéniablement, cette centrale est dangereuse !

Justement, jusqu’au 22 janvier prochain, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) propose sur son site internet la « consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW au delà de 40 ans ». Pour le groupe des élus Génération.s-EELV de la Gironde, concernant la Centrale du Blayais, la réponse est évidente : elle doit fermer le plus vite possible !

La sécurité n’est pas le seul argument. En effet, son impact environnemental est loin d’être négligeable : imperméabilisation des sols en zone humide, réchauffement des eaux de l’Estuaire, prélèvement permanent sur les eaux de l’Isle par la conduite d’eau du Blayais, etc … De plus, même si EDF manque de transparence sur le sujet, le vieillissement de la Centrale du Blayais a un coût financier de moins en moins acceptable. Enfin, sa fermeture programmée aurait des conséquences économiques positives pour notre territoire et son emploi: essor des énergies renouvelables et de la filière « démantèlement ».

En conclusion, avant qu’une prochaine tempête provoque une catastrophe nucléaire en Gironde, nous invitons donc tou-te-s les girondin-e-s à se prononcer contre le prolongement du fonctionnement de la Centrale du Blaye au-delà de ses 40 ans :

https://www.asn.fr/Reglementer/Participation-du-public/Installations-nucleaires-et-transport-de-substances-radioactives/Participations-du-public-en-cours/Conditions-de-la-poursuite-de-fonctionnement-des-reacteurs-de-900-MWe-au-dela-de-40-ans

Il en va de notre sécurité, de notre environnement, de nos finances et de notre économie !

Contact :

Stéphane SAUBUSSE, Conseiller départemental de Gironde et membre de la CLIN du Blayais, 06 70 71 15 38.

Le prix nobel pour Raoni !

 

En ces temps difficiles où nous sommes tous en quête de sens, il convient de militer pour des causes universelles : l’écologie, la paix et le respect de la diversité culturelle. C’est pourquoi nous avons créé un collectif girondin pour que Raoni obtienne enfin le prix nobel de la paix.

Qui est Raoni ? A lui seul, ce nom évoque tout le mystère et la puissance du peuple Kayapo dont il est l’un des guides. Obstiné et insoumis, ce chef charismatique poursuit depuis cinq ans une croisade mondiale pour tenter de sauver la forêt amazonienne qui l’a vu naître. Père fondateur pour la préservation des dernières forêts tropicales, patrimoine inestimable pour l’humanité tout entière, il a risqué maintes fois sa vie pour cette noble cause.

Au-delà de l’Amazonie, Raoni est le symbole vivant des luttes pour protéger les dernières cultures millénaires en connexion directe avec la Nature. Allons nous laisser mourir ces civilisations ? Allons nous laisser détruire la biodiversité amazonienne ? Allons nous laisser s’aggraver le dérèglement climatique ?

La fondation brésilienne Darcy Ribeiro a proposé le nom du leader indien pour le prix Nobel de la paix 2020 #raoninobeldapaz2020. Nous soutenons évidemment cette candidature et demandons que l’ONU place l’Amazonie et les forêts primaires sous mandat international pour que cessent déforestation, déplacements de population et assassinats.

Pour lutter contre le génocide et l’écocide amazoniens, nous avons besoin de toutes et tous : militants associatifs, élus ou citoyens engagés. Afin de fédérer ces énergies positives, nous avons créé une page Facebook « RAONI PRIX NOBEL DE LA PAIX ».