Les mobilités douces, notre priorité pour le Médoc

Depuis des décennies, la population du Médoc a augmenté sensiblement sans que les infrastructures de transports soient vraiment à la hauteur des enjeux du nécessaire désenclavement … Un député écologiste du Médoc donnerait la priorité aux mobilités douces et à un véritable aménagement du territoire seul capable de résoudre durablement les problèmes de circulation et d’accessibilité dans la presqu’île …

-> Pour des infrastructures durables:

  • Doublement et rénovation de la ligne ferroviaire Bordeaux-Le Verdon. L’Etat doit en finir avec les LGV qui déséquilibrent le territoire en détruisant l’environnement. Il doit dorénavant prioriser les transports du quotidien, ceux qui sont utilisés pour les trajets domicile-travail ou domicile-école. Pour cette raison, les réseaux non dédiés dont la vetusté est flagrante (Cf accident de Bretigny-sur-Orge en juillet 2013) doivent être d’abord rénovés. Ils doivent également être renforcés (cadencement et connexions avec les autres modes de transport) afin de proposer une véritable alternative à l’automobile individuelle.
  • Prolongation du tram C jusqu’à Parempuyre. Si l’Etat n’investit plus dans des grands projets inutiles et imposés (LGV, autoroutes), il pourra soutenir les collectivités locales pour le financement d’infrastructures locales efficaces. Dans notre circonscription, le tram C a fait ses preuves: depuis son arrivée à Blanquefort en décembre 2016, il a déjoué toutes les prévisions (fréquentation double de celle prévue par le dossier de l’enquête publique) et est utilisé chaque jour par des milliers de médocains. Sa prolongation jusqu’à Parempuyre est donc logique en raison de l’augmentation inquiétante de la circulation à Blanquefort, de l’existence d’un vaste parking, de l’interconnexion aisée avec le TER, les transports TransGironde et TBM … Les 3 km de voies supplémentaires sont tout à fait justifiés.
  • Des réseaux cyclables de proximité. La Gironde dispose d’un des plus longs réseaux cyclables de France, relié à des “circuits” nationaux et européens (vélodyssée). Malheureusement, la majorité des pistes cyclables du Médoc sont essentiellement dédiées au tourisme et n’ont pas vocation à faciliter les déplacements des élèves ou des travailleurs … En Médoc comme ailleurs e France, les priorités doivent s’inverser afin de lutter contre le réchauffement climatique et réduire la pression automobile sur nos bourgs.

-> Pour une incitation à la mobilité douce:

  • Une fiscalité incitative. Nous devons en finir avec les traditionnels frais kilométriques à intégrer sur notre déclaration de revenus … Au contraire, les utilisateurs quotidiens des transports en commun doivent être fiscalement favorisés: la déduction fiscale des abonnements ou de l’achat de vélo peuvent être des pistes incitatives intéressantes.
  • Le covoiturage: une solution durable. Le covoiturage doit être encouragé par tous les moyens car il permet littéralement de diviser la circulation automobile et donc de réduire les coûts financiers impliqués par l’entretien des infrastructures routières. Les aires de covoiturage doivent donc se multiplier (et surtout s’agrandir) aux sites d’interconnexion de transports en commun (en Médoc: gares de TER, terminus des lignes TBM), à l’entrée des agglomérations (Louens, Saint-Médard, Blanquefort) ou dans les bourgs importants (Lacanau, Pauillac, Lesparre, Castelnau, Saint-Laurent, …). Les collectivités, les associations ou les entreprises qui mettent en place un système de covoiturage doivent être aidées.