Le 25 février dernier, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a rendu son rapport sur « la consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans » qui s’est terminée le 22 janvier. Finalement, cet organisme indépendant préconise la poursuite du fonctionnement des plus vieux réacteurs de France en demandant à EDF de réaliser les travaux pour améliorer leur sûreté.
Comme leurs 28 homologues répartis sur l’ensemble du territoire national, les 4 réacteurs de la Centrale du Blayais pourraient donc continuer de fonctionner encore une décennie. Le groupe des élus Génération.s-EELV du Département de la Gironde souhaite rappeler l’impact négatif de cette installation nucléaire datant de 1981 sur l’environnement girondin : imperméabilisation des sols en zone humide, réchauffement des eaux de l’Estuaire, prélèvement permanent sur les eaux de l’Isle par la conduite d’eau du Blayais, etc …
En décembre 1999, la Centrale du Blayais a démontré qu’elle était exposée au risque inondation qui ne peut qu’augmenter avec le réchauffement climatique et les événements extrêmes qui l’accompagnent. L’ASN conditionne cette prolongation de fonctionnement à des travaux qui se multiplieront inévitablement avec le vieillissement de la centrale.
Pour éviter la prolongation de ce risque énergétique, environnemental et financier, les écologistes militent pour la fermeture de la Centrale du Blayais, pour l’essor des énergies renouvelables et de la filière de démantèlement.
Le groupe des élu.e.s Génération.S – EELV du Conseil départemental de Gironde
Contact : Stéphane Saubusse (élu à la CLIN du Blayais) / Laure Curvale